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Libération

New York concentre son énergie sur ses vieux gratte-ciel

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publié le 14 mai 2007 à 7h44

New York correspondance

L'hôte n'est pas parfait, mais il tente de s'améliorer. En recevant, à compter d'aujourd'hui, les maires et représentants de quarante-six des plus grandes villes du monde pour discuter du réchauffement climatique, New York va tenter de faire bonne figure en tant que capitale économique d'un pays qui n'est pas réputé pour ses efforts en la matière. La première édition de ce sommet des édiles municipaux s'était tenue en octobre 2005 à Londres. A partir d'un constat : puisque les villes représentent 75 % de la consommation d'énergie mondiale, elles ont un rôle primordial dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Fonds. La seconde édition, rebaptisée «C40 Large Cities Climate Summit», doit se concentrer sur la recherche de solutions pratiques associant municipalités, entreprises et milieux financiers.En plus des dirigeants des grandes villes, le maire de New York, l'entrepreneur milliardaire Michael Bloomberg, a convié un certain nombre de «business leaders» à voir comment des mesures de lutte contre le réchauffement de la planète peuvent créer des opportunités économiques...

New York, qui ne faisait pas partie jusqu'ici des cités les plus ambitieuses en matière écologique ­ contrairement à San Francisco ou Seatte ­ est un cas d'école. Lorsque Bloomberg a annoncé, il y a deux semaines, ses grandes ambitions (réduction de 30 % des émissions de gaz carbonique d'ici à 2030), il a dosé les mesures douloureuses (péage pour les véhicules ent