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Les voitures «propres» font leur chemin

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Ecologie. Les ventes de véhicules moins polluants ont progressé de 5 points en 2006 en France.
publié le 16 mai 2007 à 7h47
(mis à jour le 16 mai 2007 à 7h47)

Bon. En gros vaut mieux rouler en deux-roues qu'en Lamborghini pour sauver la planète. Et cela tombe bien puisque les mobylettes se vendent mieux que ces bolides très pollueurs. Rien que l'an dernier, le marché français a fait un bon de 30 % alors que l'évolution du parc automobile est restée stable. Cette étude, menée chaque année par l'Agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe), a été révélée hier au musée du Quai-Branly, décortiquant les efforts des divers constructeurs mondiaux en fonction du degré de pollution de nos chères voitures.

La première des conclusions de cette étude suivant la directive européenne de 1994, montre que, dans l'ensemble, les véhicules «plus propres» étiquetés «verts» gagnent du terrain. En 2006, ils ont représenté 47 % du marché, soit un bond de cinq points par rapport à 2005. Cette catégorie qui a été labellisée A, B ou C, c'est-à-dire avec une émission de CO2 inférieure à 140 g par kilomètre parcouru, a augmenté de 18 % en cinq ans.

Hybrides. Autre point positif, les ventes des véhicules hybrides (essence/électricité) de type Prius ont encore progressé (plus de 6 400 ventes en 2006, soit 50 % de mieux qu'en 2005). Les 4x4, dénoncés depuis des années comme de gros pollueurs, stagnent pour la première fois depuis 1995, avec 5,5 % du marché. Quant aux voitures plus polluantes classées «rouge» E, F et G (161 à plus de 250 gCO2/km), elles ont baissé de 7 % en cinq ans et ne représentent plus qu'un quart du marché.