Quatre nouveaux gènes jouant un rôle dans la transmission génétique du cancer du sein ont été identifiés, améliorant la connaissance d'un des cancers les plus meurtriers pour les femmes, annonce la revue britannique Nature.
Jusqu'ici, seuls 25% des gènes soupçonnés de jouer un rôle dans la transmission du cancer du sein avaient été identifiés. Les nouveaux gènes détectés représenteraient 4% de plus, selon une étude dirigée par des scientifiques britanniques. Les chercheurs ont passé au crible l'ADN d'environ 50.000 femmes, dont la moitié atteintes d'un cancer du sein. Les causes génétiques sont responsables d'entre 5 à 10% des cancers du sein, le reste étant lié aux facteurs «style de vie», tels que le tabac, ou l'environnement.
Les versions défectueuses des 4 gènes - FGFR2, TNRC9, MAP3K1 et LSP1 - sont répandues dans la population mais les femmes qui les possèdent courent un risque relativement faible de développer un cancer, souligne l’étude. En revanche, les gènes bien connus du cancer du sein BRCA1 et BRCA2 sont relativement rares parmi la population mais à très haut risque pour le développement de la maladie. Les tests de recherche de BRCA1 et BRCA2 aident à sauver de nombreuses vies parce qu’ils permettent aux femmes à risque de suivre un dépistage régulier.
Comme les 4 gènes identifiés sont répandus mais présentent un risque relativement faible, les tests de repérage