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Airbus: Noël Forgeard réfute les accusations de délit d'initié

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L'ancien coprésident d'EADS se défend des accusations portées contre lui • Il certifie avoir respecté toutes les règles des sociétés du CAC 40, dresse un bilan positif de de son action au sein de l'entreprise et charge son homologue allemand Thom
par Libération.fr avec AFP
publié le 30 mai 2007 à 7h00

L'ancien coprésident exécutif d'EADS Noël Forgeard réfute les accusations de délit d'initié dont il est l'objet, et défend son bilan à la tête de l'avionneur Airbus, dans un entretien au magazine Le Point à paraître jeudi.«Airbus n'a pas signalé de retard irrattrapable avant mi-avril 2006, et les conséquences financières étaient alors très limitées», raconte Noël Forgeard, qui a démissionné le 2 juillet 2006 de la coprésidence du groupe européen d'aéronautique et de défense EADS, maison mère d'Airbus, empêtré dans les retards du programme de son avion géant A380.

Soupçonné de délit d'initié pour avoir exercé ses stock-options le 7 mars, soit trois mois avant l'annonce publique de nouveaux retards sur l'A380, Noël Forgeard affirme qu'il a «respecté toutes les règles qui sont parmi les plus contraignantes des sociétés du CAC 40». Il dresse par ailleurs un bilan positif de son action et souligne que, sous son impulsion, «Airbus est devenu un leader mondial». Malgré le plan de restructuration Power 8, qui va représenter 10.000 suppressions d'emplois entre Airbus et ses sous-traitants, «le bilan depuis huit ans reste positif en dizaines de milliers d'emplois», plaide-t-il.

Ancien président d'Airbus (1998-2005) puis coprésident exécutif d'EADS (2005-2006), Noël Forgeard estime qu'après la mort de Jean-Luc Lagardère en 2003, «le représentant de Daimler, Manfred Bischoff a pris l'ascendant» face à Arnaud Lagardère. Noël Forgeard met également en cau