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Le salon du Bourget, ou comment s'envoyer en l'air

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Premier rendez-vous aéronautique et spatial au monde, le salon du Bourget, organisé tous les deux ans, ouvre ses portes du lundi 18 au dimanche 24 juin. L'occasion de faire le point sur les différentes façons de s'envoyer en l'air.
par Marc Laumônier
publié le 17 juin 2007 à 7h00

Premier rendez-vous aéronautique et spatial au monde, le salon du Bourget, organisé tous les deux ans, continue d’attirer les foules. Avec 257 000 entrées «

grand public

»  en une semaine, lors du dernier salon (en progression de 13% par rapport au salon 2003), le rêve d’Icare se perpétue.Mais qu’en est-il exactement du rêve au passage à l’acte ? Depuis quelques décennies les façons de s’envoyer en l’air se sont démultipliées  – avions, hélicoptères, planeurs, ultra légers motorisés (ULM), ballons, deltaplanes, parachutes, parapentes ou modèles réduits télécommandés pour les moins téméraires. Sans véritablement entrer en concurrence, ces disciplines ne sont pas toutes logées à la même enseigne.

Si les pionnières, le vol à moteur (avion) et le vol à voile (planeur) s'octroient encore la part du lion, avec respectivement près de 45 000 et de 11 000 licenciés (en 2004) sur les 200 000 pratiquants environ que compte l’aviation sportive et de loisirs (appellation sous laquelle sont regroupés l’ensemble des disciplines énoncées), elles subissent une lente érosion de leur effectif. Parallèlement, la pratique de l’ULM a le vent en poupe. La Fédération française de planeur ultra léger motorisé (FFPULM) comptait 4 500 membres en 1998, ils sont aujourd’hui plus de 10 500 !

L’aviation légère aurait-elle du plomb dans l’aile? En apparence seulement. Avec 8 à 10 000 nouvelles recrues annuellement, l’enthousiasme ne faiblit pas, comme le souligne Jean-Claude Roussel, président de la F