La première centrale photovoltaïque d'importance a vu le jour en juin 2005 à Chambéry. Pour la première fois en France, une structure passait le cap des 1 000 m2 installés. «Nous avions équipé deux châteaux d'eau avec des panneaux inclinés à 45°», explique Philippe Vachette, chargé de mission pour le développement durable et l'environnement à la mairie de Chambéry. «Fort heureusement, depuis, nous avons été rattrapés par Clermont-Ferrand, la Réunion et le syndicat des transports de Lyon.» Si cette expérience pilote a vu le jour à Chambéry, ce n'est pas, selon le chargé de mission, le fruit du hasard : «Les élus chambériens, majoritairement de gauche, et ceux du département, situés à droite, se sont très tôt retrouvés sur cet enjeu énergétique. Ici, tout le monde a entendu parler du photovoltaïque. Bien plus qu'une posture économique, nous nous plaçons sur du culturel.» Dopée par ce premier essai transformé, la ville de Chambéry poursuit, en partenariat avec l'Association savoyarde de développement des énergies renouvelables (Asder), le déploiement du photovoltaïque sur la ville et ses environs. «Cette première centrale était un signe fort pour prouver la faisabilité», insiste Philippe Vachette. «Nous travaillons aujourd'hui sur une quinzaine de bâtiments publics existants et soutenons les entrepreneurs ou les agriculteurs qui souhaiteraient exploiter les toits de leurs granges ou de leurs usines.» Les services de la ville étudient également
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