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Libération

Borloo se voit en héraut de la révolution écolo

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Environnement. Présentation de la feuille de route du superministère de l'Ecologie.
publié le 30 juin 2007 à 8h35

«Bienvenue dans ce nouveau ministère» : «un ministère révolutionnaire», «le ministère du passage à l'acte». Si le ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables (Medad), Jean-Louis Borloo, récuse l'expression de «superministère», il ne lésine pas sur les formules pour montrer comme son ministère est vraiment super. Pourtant des centaines d'ampoules brûlaient, vendredi, sur les lustres de l'hôtel de Roquelaure, à ­Paris, quand le numéro 2 du ­gouvernement a émis le souhait de limiter la consommation d'énergie avant d'exposer ses orientations en vue du «Grenelle de l'environnement» prévu fin octobre. Il n'est plus à une faute de forme près, l'expression «Grenelle» faisant déjà sourire, héritée de Mai 68 et du «Grenelle des salaires», cette étape de l'histoire fustigée par le chef de l'Etat.

«Leviers». Reste que le sujet tient à coeur à Borloo, seul membre du gouvernement à avoir le rang de ministre d'Etat. «Nous avons des objectifs ambitieux et précis, et ce ministère permet d'avoir tous les leviers pour mener ces objectifs à bien.» Comme celui de reporter d'un quart le trafic routier vers d'autres modes de transport. Le Medad aura une «capacité d'influence, voire d'autorité, sur l'ensemble des actions menées par les différents ministères», s'est-il vanté. Et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, de renchérir : «Plus que des moyens financiers, nous avons les moyens institutionnels de mettr