«Plus la mise en place du plan social avance, plus j'ai le sentiment que le climat social au sein d'Airbus est au ralenti. Lors de mes rencontres avec les salariés, nous avons des discussions d'ordre plutôt général. Que se passe-t-il en termes de restructuration ? Quels en sont les véritables enjeux ? Quels seront les impacts des suppressions d'emploi réel sur chaque service, par secteur d'activité ? Hormis la demande des plus âgés : Quand est-ce que je pars, tu dois le savoir toi ? , rien ou alors presque pas d'inquiétude perceptible chez les autres salariés. Le sort des ouvriers de l'usine Airbus de Méaulte et la reprise éventuelle du site par un partenaire industriel n'arrivent qu'en fin de rencontre, après avoir évoqué les risques de délocalisation.
«Les vacances arrivent, mais l'activité syndicale est toujours aussi intense. Rencontre avec les sous-traitants, qui souhaitent avoir plus d'informations sur les restructurations et les impacts sociaux, tant en termes de conditions de travail que de maintien de l'emploi. Réunion de notre conseil du syndicat pour informer les sections sur les actions menées auprès des différentes instances. Un tour de table permet de vérifier que peu d'informations circulent, ce qui nous encourage à demander à la direction d'Airbus un véritable dialogue social, tant au niveau des donneurs d'ordres qu'à tous les niveaux de la sous-traitance.
«J'ai rencontré des militants CFDT de TFN (service de nettoyage) qui se posent des questi