Plat, court, monté sur trois roues et jaune citron. Le «taxi solaire» de Louis Palmer devra encore faire quelques efforts de design s'il veut convaincre un jour un large public. La première voiture solaire capable de franchir des milliers de kilomètres se moque pour l'instant de l'esthétique. Louis Palmer veut gagner son pari : faire le tour du monde à bord de ce véhicule propre, au toit bardé de panneaux solaires et de câbles. Le Suisse entend parcourir 50 000 kilomètres et traverser cinquante pays dans les seize prochains mois à bord de son étrange carrosse.
La voiture est née en 2004 d'un pari : sauver la planète en produisant zéro émission de gaz carbonique, tout en se déplaçant en toute liberté. La voiture est née d'une collaboration entre Louis Palmer, les étudiants de quatre universités suisses et dix entreprises helvétiques. L'objectif est alors de mettre sur roues un véhicule robuste, sympathique et capable d'affronter le trafic autoroutier.
Un prototype a vu le jour l'an passé. Ce premier modèle fait ses preuves entre la Suisse et l'Espagne à l'été 2006, à l'époque en version électrique, sans panneaux solaires. Le seul incident notable fut une arrestation à Narbonne par des policiers français intrigués par cet engin dépourvu de plaque d'immatriculation à l'avant.
La voiture, en route pour de nouvelles aventures en version solaire cette fois, a quitté Lucerne, en Suisse le 3 juillet.
Elle est arrivée hier à Berlin, avec à son bord la secrétaire d'Etat allemande à l'Envi