Jusqu'à neuf heures de retard pour les trains ralliant Paris à la Bretagne la nuit dernière. En cause, la pluie et la foudre qui se sont abattues sur le trajet des TGV et des trains régionaux.90% des perturbations dans les transports en commun sont dus à des problèmes techniques et non aux mouvements d'humeur revendicative des cheminots. N'empêche, le Sénat examine aujourd'hui le texte de loi sur le service minimum. Volonté de Nicolas Sarkozy incluse dans son paquet de promesses électorales.
Pour les syndicats, ce projet est "une atteinte caractérisée au droit de grève". Pour le ministre du Travail Xavier Bertrand, "ce projet de loi sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres de voyageurs doit permettre d'assurer aux usagers, en cas de grève ou de perturbation prévisible, un service réduit mais organisé".
Si le texte est adopté, une déclaration préalable de mise en grève du personnel devra être déposée 48 heures avant le débrayage effectif, ceci pour prévenir les usagers que des perturbations sont à prévoir ce jour là. Une préparation psychologique à la grogne dans les gares. Les entreprises disposeront ainsi de deux jours pour faire changer d'avis leurs futurs grévistes... par la négociation ou autre.
Le projet entend également obliger les salariés à voter à bulletin secret la poursuite de la grève après huit jours de conflit. Jusque-là, le vote se faisait à main levée... intimidant. Enfin, le proj
Service minimum: le Sénat s'attaque au droit de grève
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par Stéphanie PLATAT
publié le 17 juillet 2007 à 7h00
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