Après Renault et Peugeot, c'est maintenant Areva qui connaît un cas de suicide de salariés. Une employée s'est jetée lundi du 7e étage de l'établissement situé au 33 rue Lafayette à Paris. Aucun lien, pour l'instant, n'a pu être établi entre son acte et ses conditions de travail.La victime âgée de 48 ans était ingénieur et travaillait à la direction de la stratégie du groupe nucléaire. "Nous confirmons qu'une collaboratrice d'Areva a mis fin à ses jours, au siège", a indiqué un porte-parole de la direction, précisant qu'"une enquête de police déterminera les causes et les circonstances" de ce geste.
La direction a réuni mardi les 3 CHSCT (comités hygiène, santé et conditions de travail) des trois sociétés qui se partagent le site (Areva NC, Areva NP et Areva SA), regroupant près de 1.000 salariés. La CGT a demandé la mise en place d'une commission d'enquête et une expertise sur les conditions de travail. "Cela remet en lumière une demande que nous avions faite concernant une enquête sur le stress dans l'entreprise, en raison de surcharges de travail liées à des embauches de personnels non encore opérationnels", a estimé M. Roumier de la CGT.
Même si aucun lien ne peut être fait avec les conditions de travail de l'employée, le syndicat pointe toutefois, le regroupement récent sur Paris de salariés travaillant auparavant au siège à Velizy (Yvelines) ou à la Tour de la Défense, qui a entraîné "la dégradation des conditions d
Une salariée d'Areva se défenestre à Paris
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par AFP
publié le 18 juillet 2007 à 7h00
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