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Libération

Le retour gagnant du nucléaire français en Chine

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Areva devrait signer le plus gros contrat de son histoire.
publié le 27 juillet 2007 à 8h56

Et de quatre. Le leader mondial du nucléaire civil, le Français Areva, est sur le point de ­signer un précontrat avec les autorités chinoises pour la livraison de deux réacteurs EPR. Après la Finlande et la France, la Chine porte donc à quatre le nombre de réacteurs nucléaires de troisième génération de type EPR vendus par le groupe français dans le monde. Ce qui commence à constituer un début d'argumentaire commercial pour contrer les commentateurs de la chose nucléaire jugeant la technologie de l'EPR «déjà dépassée ou ­n'apportant aucune avancée ­technologique importante».

«Lettre d'intention». Il va sans dire que chez Areva, on bombe le torse. Pensez donc, voila un vrai retournement de situation. Depuis que l'américain Westinghouse avait remporté fin 2006 un premier appel d'offres pour quatre réacteurs de troisième génération, on pensait qu'Areva avait définitivement perdu la grande bataille du nucléaire chinois. Depuis hier, on sait que c'est un peu plus compliqué que cela.

En début de semaine prochaine, le plus gros contrat nucléaire jamais remporté par le groupe français doit donc être signé à Pékin avec son partenaire historique : la China Guangdong Nuclear Power Corporation. Les ­détails étaient encore en cours de ­finalisation mais Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, a prévu d'accompagner, mardi, la patronne d'Areva Anne Lauvergeon pour la ­signature d'une «lettre d'intention». Les deux réacteurs EPR (à eau pressurisée), d'une cap