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Libération

Les anti-OGM demandent un moratoire au plus vite

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publié le 1er août 2007 à 8h59

Un moratoire immédiat sur les cultures d'OGM en plein champ : c'est ce qu'ont réclamé hier, une fois de plus, les Faucheurs volontaires. Huit d'entre eux, dont José Bové, toujours menacé d'une peine de quatre mois ferme, étaient reçus par la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Rendez-vous obtenu à la suite de l'occupation du terminal agroalimentaire du port de Saint-Nazaire, le 23 juillet, pour protester contre l'importation de soja OGM.

«Nous avons insisté sur la nécessité d'un moratoire immédiat, a expliqué José Bové, à la sortie du ministère. On nepeut pas attendre la fin du Grenelle de l'environnement, en octobre : il y a un risque de contamination dans les jours et les semaines à venir, lié à la pollinisation [.] En plusle gouvernement a laissé semer 20 000 hectares de cultures OGM alors que personne n'esten mesure de garantir la non-pollution durant la récolte, le transport, le stockage ou la commercialisation !»

Les Faucheurs volontaires, un mouvement de désobéissance civique né en août 2003 et ­­qui compte aujourd'hui 6 700 personnes activement engagées, ont prévenu qu'en l'absence d'un geste fort du ministère ou du président de la République, ils retourneraient dans les champs procéder à de nouveaux fauchages «parce qu'on n'a pas le choix devant cette politique du fait accompli».

Selon José Bové, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Louis Borloo (avec lequel il s'est entretenu h