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Libération

Crise boursière: les dirigeants mondiaux sortent du silence

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De Nicolas Sarkozy au président australien, en passant par la Commisison européenne, les représentants des grandes puissances ont réagi ce jeudi sur la chute des marchés financiers.
par AFP
publié le 16 août 2007 à 7h00

A l'exception d'une courte intervention du président américain, George W.Bush, les dirigeants des grandes puissances étaient jusqu'à présent restés silencieux sur l'état de plus en plus critique des marchés boursiers. Toutefois, face à une situation qui s'aggrave au fil des jours, Nicolas Sarkozy a pris l'initiative. Il a écrit ce jeudi à la chancelière allemande Angela Merkel, qui assure la présidence du G7, pour demander aux dirigeants des sept pays les plus industrialisés du monde d'adopter des mesures pour renforcer la «transparence du fonctionnement des marchés».«Il me paraît de notre responsabilité de chefs d'Etat et de gouvernement de tirer dès à présent les conséquences et les enseignements» de la crise des prêts hypothécaires à risques aux Etats-Unis (subprimes), a indiqué Nicolas Sarkozy. Il propose que les ministres des Finances du G7, «en liaison» avec les Banques centrales, le Forum de stabilité financière et le FMI, travaillent sur ce sujet et remettent un «rapport d'analyse et de propositions lors de leur réunion d'octobre prochain à Washington».

Pour les experts, cet appel du président français ne devrait avoir que peu d'impact. L'économiste français Marc Touati estime même que Nicolas Sarkozy risque «de jeter de l'huile sur le feu» si les marchés l'interprètent comme le signe «de phénomènes plus graves que ceux que l'on est en train d'observer».

En Australie, John Howard est intervenu