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WWF, l'ami des bêtes, crée une île déserte sur Second Life

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publié le 17 août 2007 à 9h14

Second Life

envoyée spéciale

Cette île ressemble à toutes les îles désertes et à l'idée que l'on s'en fait. A part qu'elle n'existe pas. Les internautes adeptes du jeu vidéo Second Life peuvent, depuis hier, fouler Conservation Island, la première île dédiée à la conservation de la nature dans la plateforme virtuelle la plus fameuse du monde.

A l'entrée du village, des moulins à vent multicolores virevoltent dans un décor idyllique. L'île a beau être déserte, elle n'est pas hostile et abrite deux pandas-amis, des orangs-outans et de charmants développeurs prêts à aider au moindre écueil.

Chutes d'eau. Après les banques, les agences de presse et de nombreuses entreprises, l'organisation écologiste World Wildlife Fund (WWF) a donc ouvert un «bureau» dans ce monde virtuel qui comptabilise plus de 8,8 millions de résidents. Parmi eux, environ 1,7 million se connectent régulièrement, tandis que dans le creux du mois d'août environ 30 000 personnes se retrouvent dans cet autre monde.

Après avoir laborieusement créé son avatar, il est donc possible de se téléporter dans un décor de jungle ou de chutes d'eau pour s'éduquer à l'environnement. «Second Life est un lieu exceptionnel, riche de nouveautés, mais où manquait une initiative concernant l'éducation à l'environnement», précise Daniel Graham, responsable de la communication internet du WWF International. «Le but principal de notre présence est de sensibiliser une nouvelle population, les internautes, aux que