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Libération

Louis Gallois prend les commandes d'EADS.

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Louis Gallois a pris ce matin ses responsabilités de seul et unique président exécutif d'EADS. En chantier, la pacification des relations entre salariés Allemands et Français et redressement du groupe aéronautique européen.
par Stéphanie PLATAT
publié le 27 août 2007 à 7h00

Un coup la bicéphalité, un coup non. Au mois de juillet, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel avaient décidé de couper des têtes à la direction d'EADS, la bicéphalité du groupe ayant été dénoncée comme source des problèmes rencontrés par EADS.Ce n'est officiellement pas l'avis de Louis Gallois, unique président exécutif d'EADS qui a pris ce matin ses responsabilités,. Il a refusé de mettre en cause le système de gestion en couple Franco-Allemand des responsabilités pour expliquer les difficultés du groupe.

Il en a également profité pour balayer les tensions existant entre le camp français et allemands. "L'opposition n'a pas grand sens, Français et Allemands sont dans le même bateau. Il va falloir arrêter ces comptabilités. Il s'agit de savoir si EADS réussit ou si nous échouons. Si nous réussissons ce sera une réussite collective, si nous échouons, c'est un échec collectif" a déclaré le tout frais président du groupe.

Alors que la semaine dernière, un syndicaliste d'Airbus avait ainsi noté que le comité exécutif comptait six Allemands, deux Français, un Espagnol et un Anglais, Gallois a mis fin au jeu du compte de postes, rejetant l'hypothèse que les responsabilités échouaient en majorité aux Allemands.
"Moi, je pourrais dire que le directeur international de la stratégie est français, que le patron de l'espace est français, mais tout cela n'a pas grand sens"
, a répondu Louis Gallois.

Louis Gallois a enfin salué l'attitude d