Jouy-en-Josas
envoyés spéciaux
Ce devait être la «seconde étape» du programme économique du président de la République. C'est en tout cas ainsi que le discours tenu hier par Nicolas Sarkozy, devant plus de 3 000 participants de l'université d'été du Medef à Jouy-en-Josas (Yvelines), avait été annoncé par l'entourage présidentiel. A la place, on a eu droit a un bel exercice de campagne, le chef de l'Etat ne résistant pas au plaisir de tenir meeting devant un auditoire déjà conquis.
Gloussements. Car côté annonces, le résultat est maigre. Hormis celles sur le crédit d'impôt recherche, le droit des affaires et l'ouverture des magasins le dimanche, (lire ci-contre) le chef de l'Etat n'avait pas grand-chose à proposer de plus.
«Comment réformer si l'on ne veut pas prendre le risque de la rupture ?» a-t-il lancé, dissertant sur cette notion de rupture «avec le malthusianisme, avec le conservatisme, avec l'immobilisme, parce qu'il n'y a pas de révolution économique qui ne commence par une révolution des esprits. Nos blocages sont d'abord dans nos têtes !»«Il nous manque un point de croissance», a-t-il aussi répété assurant qu'il «comptait beaucoup sur les travaux de la commission» présidée par Jacques Attali pour trouver des solutions. Et d'ajouter devant les gloussements de la salle à l'évocation du nom de l'ancien conseiller de François Mitterrand : «Eh oui ! Je dois être celui qui sait le mieux utiliser les richesses humaines du Parti