Faute de projets de réformes ambitieuses, Nicolas Sarkozy a réservé au Medef l'annonce de ses mesures économiques.
L'ouverture des magasins le dimanche. Le président de la République s'est taillé un joli succès auprès des patrons en annonçant que l'ouverture des commerces le dimanche allait être libéralisée. «Il est quand même bizarre que le moitié des Champs-Elysée soit considérée comme zone touristique et l'autre moitié fermée le dimanche!» a-t-il lancé.
L'élargissement du crédit d'impôt recherche. C'est la plus concrète des mesures annoncées. «J'ai décidé que toutes les dépenses de recherche seraient prises en compte», dans ce crédit d'impôt, a-t-il annoncé. Par ailleurs, «les procédures seront simplifiées pour qu'il ne s'écoule pas six mois avant que l'administration dise si un programme est ou non éligible». Le sujet est particulièrement sensible pour les PME, qui se voient souvent refuser un crédit d'impôt sur lequel elles comptaient et mettent ainsi leur trésorerie en péril.
La dépénalisation du droit des société.«Pourquoi doubler systématiquement les procédures civiles par des procédures pénales ?» s'est interrogé le chef de l'Etat, qui a déjà demandé à Rachida Dati de se pencher sur la question. Cette dépénalisation pourra toucher un certain nombre de procédures et rendre beaucoup plus difficiles les poursuites pour abus de bien social ou fraude fiscale. D'autant que Sarkozy a aussi demandé à la garde des Sceaux