Vous n'en dormiez plus. Vous rêviez de savoir, au moment où ses amis du PS se penchent et s'épanchent à la Rochelle sur leur avenir, où était Dominique Strauss-Kahn? Il peaufinait le bouclage de candidature au FMI, ce soir.DSK, candidat en lice pour diriger l'institution financière internationale (seul un grand banquier tchèque proposé sur le fil par la Russie lui fait encore un chouia d'ombre), se mettait surtout en ligne. Et ça donne quoi? Ben, c'est là où ça se gâte. Insomniaques, vous vous disiez sûrement, depuis quasi deux mois que notre homme s'est mis en branle pour convaincre les grands de la planète de ses vertus, que DSK en avait vu du beau monde.
Ils sont tous là, les Lula rencontrés et consorts. Mais, à part les «DSK est hautement qualifié pour jouer le rôle auquel il aspire» (Mexique) ou le soutien «en toute clarté, sans équivoque», de la Guinée-Konakry, le site de DSK, pur façade de lobbying, frôle le néant.
Pas de témoignages, pas de choses vues ou entendues, pas d'info. A titre de comparaison, le blog éphémère de Pascal Lamy, directeur général de l'OMC tenu lors de la conférence ministérielle de Hong-Kong, tient de la mine d'or... Une fois que vous aurez cliqué dans «Ils ont dit de DSK», «World tour», surfez sur l'incontournable «à propos de», ce grand sens de la vente. «Il est reconnu pour avoir réussi le lancement de l'euro et contibué activement à la création de l'Eurogroupe chargé de g
DSK en promo sur le Web
Article réservé aux abonnés
par Christian Losson
publié le 31 août 2007 à 7h00
Dans la même rubrique