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Libération

L'environnement finalement favorable à la fusion Suez-GDF

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Entreprise. Contre toute attente, les deux groupes seraient près d'un accord.
publié le 1er septembre 2007 à 9h27

Au jeu de la langue de bois entre responsables, les journalistes n'avaient rien pigé. Mais les intéressés, eux, se sont compris. Et la fusion Suez-Gaz de France devrait se faire. C'est l'essentiel, non ? Jeudi, on avait assisté à un échange public entre Gérard Mestrallet, le PDG de Suez, et Nicolas Sarkozy, qui s'apparentait à un dialogue de sourds. Lors de la conférence de presse des résultats semestriels de Suez, le matin, Mestrallet avait affirmé qu'il confirmait la pertinence de sa stratégie consistant en «un développement simultané et durable de ses métiers de l'énergie et de l'environnement». L'après midi, Sarkozy déclarait qu'il avait proposé à Suez «de fusionner ses activités énergétiques avec Gaz de France», ce qui supposait que «Suez fasse un choix stratégique en se spécialisant dans l'énergie». Des points de vue irréconciliables ? Pas du tout. Selon des sources proches du dossier, la phrase de Sarkozy a en fait permis de tout débloquer. Explication et retours en arrière.

Mal parti. Avec l'élection de Sarkozy, le dossier de la fusion Suez-GDF - initiée par le précédent gouvernement, mais pas achevée - semblait mal parti. A une fusion avec un électricien, le nouveau président préférerait une alliance avec un producteur de gaz, pour privilégier l'indépendance énergétique de la France. Et les problèmes de valorisation financière compliquent tout.

A l'origine, il s'agissait de faire une fusion entre égaux, les actionnaires de Suez recevant un