Certains coups de foudre sont durables. Et si Jean-Paul Besset officie pour la Fondation Nicolas Hulot dans le cadre du Grenelle de l'environnement, c'est à cause d'un coup de foudre intellectuel et humain. Un coup de foudre pour l'animateur d'Ushuaïa, qui en a fait le porte-parole de sa fondation. Jean-Paul Besset se définit comme un «Casque bleu» dans l'arène du Grenelle. Le Grenelle n'est pas encore une zone de conflit, mais il joue au peace keeper pour que les ONG écolos ne se bouffent pas le nez au moment des négociations. «Ce rendez-vous est une fenêtre historique pour mettre en oeuvre des choix significatifs qui permettront d'échapper à la crise écologique globale en marche. Nous avons la main, ce serait idiot que le processus achoppe sur des logiques d'appareil.» Dans quelques jours, peut-être, les associations formeront une plateforme commune pour exprimer leurs propositions.
Vieux briscard. Ce fumeur de pipe («depuis l'adolescence»), amateur de vins, d'alcools et de toutes sortes de piments, apprécie les terrasses des cafés parisiens où, avec sa moustache poivre et sel et sa casquette de bouliste, il fait figure de vieux briscard de l'info. Car Jean-Paul Besset a été journaliste avant de porter la parole du changement qu'implique la menace écologique. Journaliste, puis conseiller politique.
En 1984, il est chargé de communication auprès du Premier ministre Fabius. Le passage à Matignon lui permet de s'envoler en Nouvelle