New York
de nos envoyés spéciaux
La température est montée d'un cran hier matin à New York quand Nicolas Sarkozy (short et T-shirt noir du NYPD, la police locale) et Bernard Kouchner (T-shirt blanc siglé «gare au gorille») ont débarqué dans Central Park pour un footing, avant d'aller disserter sur le changement climatique à la tribune des Nations unies.
Cette conférence sur le climat organisée par l'ONU pour préparer le grand raout de décembre à Bali sur l'après-Kyoto, n'est pas du goût des Etats-Unis. George Bush - qui organise à Washington, en fin de semaine, son propre contre-sommet autour de 16 pays représentant 90 % des émissions polluantes de la planète - n'y a pas pris la parole (lire ci-dessous).
Les Européens ont appelé, hier, à réduire «d'au moins 50 %» les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050 par rapport aux niveaux de 1990. Londres invitant Washington à accepter des mesures contraignantes. «Le défi climatique appelle des réponses globales. C'est d'ailleurs bien pour cela que les Nations unies offrent le seul cadre efficace et légitime pour apporter cette réponse. Elle sera universelle ou ne sera pas», a lancé à son tour Sarkozy en direction des Américains.
Oscar vert. Avant lui, Arnold Schwarzenegger, gouverneur de Californie, avait ouvert la conférence par un de ces numéros hollywoodiens qu'il affectionne. Chemise et cravate blanche, il a fait applaudir sa femme, Maria Scriver, comme à une cérémonie des oscars. De fait, en l'in