Problème : les déplacements professionnels des salariés du groupe AXA France rejettent près de 600 tonnes de CO2 par semaine. Il faut deux hectares d'arbres pour absorber cette quantité de carbone. Que peut faire AXA ? Réponse : planter deux hectares de forêt au Brésil. Et le tour serait joué : 600 tonnes rejetées moins 600 tonnes absorbées égale «zéro pollution». pour une semaine. Cette initiative, vantée par le groupe, fait appel au principe des puits de carbone. Une forêt, en phase de croissance, absorbe du CO2. Et constitue un puits de carbone. Solution miracle pour tous les pollueurs de la planète, qui peuvent désormais compenser leurs émissions de CO2. Et ne se gênent pas pour le faire savoir. Mais pour l'assureur, cette opération n'est pas qu'un outil de communication. «Il y a deux objectifs, explique Antoinette Prost, directrice du développement durable d'AXA. Accentuer nos actions en termes de développement durable et sensibiliser nos collaborateurs.» Mais pourquoi AXA ne compense pas toutes ses émissions de CO2 en plantant deux hectares de forêt par semaine ? «Parce que c'est impossible, avoue Antoinette Prost. En expliquant à nos collaborateurs que c'est impossible, on reconnaît l'obligation de réduire nos émissions de CO2 par d'autres moyens, comme le covoiturage.» Pour Thierry Fornas, de Ecoact, société spécialisée dans l'organisation des opérations développement durable d'entreprises, l'initiative comporte d'autres avantages : «No
Axa s'assure de bien replanter après avoir pollué
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par Lucas BRETONNIER
publié le 6 octobre 2007 à 0h35
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