Exit la quatrième licence. L'Arcep (Autorité de régulation des télécommunications) a débouté Free, seul candidat à l'exploitation de la quatrième licence 3G, celle qui permet de surfer sur Internet, de télécharger de la musique ou de regarder la télé - lorsque le débit est à la hauteur -, et, par-dessus le marché, de téléphoner. Au motif qu'il refusait de payer la taxe : 619 millions d'euros à verser d'un coup dès septembre 2008. Paradoxalement, cette décision pourrait remettre en selle la candidature de Free. Explication.
«Options». Bercy aurait pu conclure «je prends acte qu'il n'y a pas de candidat» et clore le sujet. Au lieu de cela, Christine Lagarde, en parfaite intelligence avec le régulateur, a publié illico un communiqué affirmant : «Toutes les options restent ouvertes.» A Bercy, hier, on ne souhaitait pas en dire plus. Inutile de souligner qu'à l'Elysée le dossier est suivi de près.
Voilà la première page tournée. Il fallait aller jusqu'au bout de la séquence pour ouvrir le second chapitre : réviser la loi pour «donner» la licence à Free et draguer, éventuellement, de nouveaux candidats. Le temps est à la réflexion. Au gouvernement, on pèse et soupèse l'intérêt d'un agitateur qui bouscule les positions acquises. Est-ce la bonne façon d'injecter de la concurrence ? Le consommateur va-t-il y gagner ? Est-ce bon pour l'innovation ? Cela dopera-t-il la croissance ?
En Europe, les pays qui ont une pléthore d'opérateurs ne sont pas forcément les plu