Le nouveau service, lancé hier aux Etats-Unis par Virgin, apparaît comme un produit pionnier, permettant d’organiser des prêts à taux préférentiels entre amis et membres d’une même famille. Mais quelle mouche a donc piqué Richard Branson ? Après avoir annoncé qu'il voulait reprendre Northern Rock, la banque britannique plombée par la crise des subprimes - devant laquelle s'étiraient le mois dernier des files de clients désireux de retirer leurs économies -, le patron de Virgin a lancé hier aux Etats-Unis une version de sa banque de détail, Virgin Money, qui offre des produits financiers, dont. des crédits immobiliers hypothécaires. Dans l'épicentre de la crise, en quelque sorte. En réalité, le milliardaire britannique, présent dans des secteurs aussi variés que l'aviation, l'Internet, les produits de beauté, les clubs de gym ou les voyages dans l'espace, ne fait pas là sa première incursion dans la finance. Il a même, dans ce secteur des ambitions bien définies. Que la crise actuelle lui permettra peut-être d'atteindre.
De fait, il s'y est attaqué dès 1995, lorsqu'il a lancé Virgin Direct, une filiale financière englobant plans d'épargne en actions pour la retraite, et assurance-vie. Ce premier pas dans le monde de la finance a été suivi en 1997 par le lancement de Virgin One, un produit innovant conçu en collaboration avec la Royal Bank of Scotland, combinant compte-courant et emprunt immobilier, suivi du lancement de la carte de crédit Virgin en 2002, puis d'une série d'au