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Libération

Borloo rend une copie sans chiffre

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publié le 18 octobre 2007 à 0h53

Les uns fourbissent leurs armes, les autres ont le nez sur les calculatrices. Le Grenelle de l'environnement s'achève et chacun prépare les négociations finales qui se dérouleront au ministère de l'Ecologie, de l'aménagement et du développement durable (Medad) les 24 et 25 octobre. Ensuite, direction l'Elysée où le Président clôturera les débats, avant d'arbitrer d'ici à décembre dans les domaines où aucun accord n'aura été trouvé.

D'ici là, libre à chacun de se faire une idée à partir du document de travail des négociations, envoyé aux ONG mardi soir. «Ce texte ne contient rien de concret qui permettrait d'avoir une idée des moyens financiers qui seront mis en oeuvre pour réussir le Grenelle», prévient Yannick Jadot, porte-parole de l'Alliance pour la planète. Des propositions concrètes, il y en a pourtant dans tous les domaines : création d'une éco-redevance sur les poids lourds, mise en place du bonus-malus pour les véhicules polluants, interdiction des ampoules à incandescence dès 2010, étiquetage énergétique, bonus-malus pour les produits émetteurs de CO2, interdiction de substances toxiques, soutien à la filière bio, loi sur les OGM (avec libre choix de produire et de consommer avec ou sans transgénique).

Ce que craignent les ONG, c'est que les outils et les calendriers pour financer et mettre en oeuvre ces mesures manquent cruellement. Beaucoup sont renvoyées à des négociations ultérieures courant 2008. Hier, devant la commission des affaires économiques de l'Ass