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Libération

Concorde syndicale à Air France

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publié le 29 octobre 2007 à 1h09

Statu quo, hôtesses et stewards en grève à 85 % et panique à Orly et Roissy : tel était le constat hier d'un élu CGT du conseil d'administration d'Air France. La visite du secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, à l'aéroport d'Orly dans la matinée n'a pas permis d'enterrer la hache de guerre entre la direction et les sept syndicats, à l'origine du mouvement, lancé jeudi.

Bussereau, qui en a profité pour venir chercher sa fille, a timidement déclaré : «Je ne suis venu tirer les oreilles de personne. La grève c'est l'affaire d'Air France, ce dont je veux m'assurer, c'est que les passagers soient bien traités et bien informés.»

Site. En réalité, les files d'attente s'allongeaient aux guichets d'Air France, qui peinait à maîtriser la situation, face à une clientèle prise au dépourvu, parfois une heure avant le vol. Hier, Air France a dit avoir assuré 60 % des vols, et s'est engagé sur 70 % aujourd'hui. Dans un communiqué, elle a reconnu qu'il était «difficile d'informer les clients en temps réel» et d'«éviter les annulations à chaud », se bornant à prôner l'usage du site airfrance.fr et du numéro vert 0800 240 260.

Face au mécontentement des touristes en pleines vacances de Toussaint, le directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon, s'est engagé à «rembourser très largement les voyageurs»(la facture risque d'être lourde, les vols longs courriers étant les plus touchés, ). Depuis jeudi, Air France a proposé un hébe