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Libération

Grand écart écolo pour les constructeurs à Tokyo

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publié le 31 octobre 2007 à 1h12

De notre correspondant à Tokyo. Comment, à l'heure du réchauffement climatique et de la flambée des prix de l'essence, vendre encore plus de voitures ? C'est LA question des constructeurs automobiles réunis depuis samedi et pour dix jours au 40e Tokyo Motor Show, un des cinq grands salons mondiaux de l'automobile (1,5 million de visiteurs en 2005). «La voiture de l'avenir, c'est une mini, compacte, maniable et propre, n'émettant aucun CO2», estime Takuya Okita, designer de la Puyo, un prototype de Honda aux deux portes latérales s'ouvrant à la façon des élytres d'un coléoptère, et dont la carrosserie composée de matériaux mous est revêtue de gel de silicone. «C'est une voiture gentille. Elle est dotée d'une pile à combustible alimentée à l'hydrogène. Elle ne rejette rien.» La FCX, une autre Honda roulant à l'hydrogène, pourrait être mise sur le marché en 2008 ou 2009. «Elle rejette uniquement de l'eau», précise Toshimichi Yamauchi, un ingénieur de Honda. avant de reconnaître son coût prohibitif.

Même volonté, chez Nissan, de paraître vert. Au salon, le constructeur allié à Renault vante son programme 2010 en trois points : réduction des rejets de CO2, des émissions de gaz et efforts sur le recyclage. Il dévoile la Pivo 2, un véhicule du futur doté d'un habitacle rotatif et électrique. Et parie sur ses trois commercialisations futures : un diesel «propre» en 2008, un véhicule hybride en 2010 et une voiture entièrement électrique vers 2012. En attendant, Ni