C’est un jour à marquer d’une pierre blanche pour tous les opérateurs de jeux d’argent en ligne prêts à fondre sur la toile française et ses millions de cyberparieurs potentiels. Comme prévu, la France s’est engagée en début d’après-midi -et pour la première fois- auprès de la Commission européenne à ouvrir son système de paris sportifs en ligne à la concurrence.
Une ouverture au monopole établi par deux lois de 1891 et 1907 mais de manière maîtrisée a bien précisé le ministre du Budget Eric Wœrth à la sortie de la réunion avec le très libéral -et grand joueur- commissaire irlandais au Marché intérieur Charlie McCreevy.
Concrètement, la France, qui fait l’objet, comme une petite dizaine d’autres pays membres de l’Union, d’une procédure en infraction pour entrave aux règles européennes, présentera fin janvier ou début février une proposition à la Commission afin d’éviter un recours devant la Cour de justice de l’UE.
Ce nouveau cadre du jeu d’argent, dont la définition reviendra à une mission composée de l’inspection des Finances et de l’inspection générale de l’Agriculture, devra trouver le moyen de concilier à la fois l’ouverture des marchés du PMU et de la Française des jeux exigé par Bruxelles et le respect de certains principes auxquels sont attachés la France. Autrement dit, l’exécutif européen laisse à la France jusqu’au milieu de l’hiver pour peaufiner son projet de libéralisation et attendra cette période pour décider ou pas de traîner le pays d’Ourasi et du Rapido devan