La France a signé des contrats pour environ 20 milliards d'euros avec la Chine, à l'occasion de la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy. «Nous sommes à environ 20 milliards d'euros de contrats», a dit le président français après une cérémonie de signature lundi au Grand Palais du Peuple, à Pékin.
Areva et Airbus se sont taillés la part du lion. Areva vendra à la Chine deux réacteurs de troisième génération EPR, qui seront construits à Taishan, dans le sud de la Chine, près de Macao, et fournira le combustible nécessaire à leur fonctionnement pendant 15 ans. Montant de ce contrat : huit milliards d'euros pour la part française.
Areva a en outre obtenu qu'il soit partiellement libellé en euros et non en dollars. «Sur les huit milliards d'euros, tout ce qui est en euros pour nous est payé en euro et tout ce qui en dollar est payé en dollars», a expliqué Anne Lauvergeon, PDG d'Areva. «Donc, nous n'avons pas de risque de change, ce qui est, je crois, une première en Chine.» Les deux gouvernements ont en outre autorisé Areva et China national nuclear corporation (CNNC) à ouvrir des discussions sur la construction d'une usine de traitement et de recyclage des combustibles usés en Chine. Ce projet représente potentiellement 15 milliards d'euros de contrats, dont la conclusion, selon l'Elysée, n'interviendra cependa