Menu
Libération

Le cheval plutôt que la 2 CV

Article réservé aux abonnés
publié le 1er décembre 2007 à 1h49

Imaginez un instant. En plein centre-ville, une carrosserie de voiture ou de bus ultramoderne tractée par des chevaux pour emmener des enfants en sortie scolaire, voire effectuer quelques achats en périphérie. Une utopie de doux dingue ? Quand le baril de pétrole frôlera les 200 ou 300 dollars, on en reparlera. Certains, en tout cas, y croient. Et pas n'importe qui : les Haras nationaux, un établissement public dont la vocation première est, il est vrai, de promouvoir durablement la filière cheval en France. Ils y croient tellement qu'ils viennent de créer HN Conseil ingéniérie, un cabinet de consultants et un bureau d'études destinés à aider les collectivités territoriales à mettre en place des projets liés au cheval. En gros, à réintroduire l'animal dans la ville.

Collecte d'ordures. Une façon de se raccrocher au Grenelle de l'environnement et à la vogue du développement durable ? «Pas du tout, l'idée a germé bien avant, explique le directeur général des Haras nationaux, François Roche-Bruyn. C'est une enquête, effectuée pour nous à la fin de l'année dernière auprès du grand public, qui nous a fait prendre conscience que, dans une civilisation de plus en plus urbaine, les gens avaient une vraie aspiration à des activités ou des services liés au cheval. 83 % des Français ont une image positive du cheval et 62 % sont favorables à son retour dans la ville». D'où l'idée de HN Conseil ingénierie qui, présentée la semaine dernière au salon des maires, a été bien acc