De la multinationale à la petite entreprise de trois personnes, le salon Pollutec Horizons, qui s'est achevé vendredi, a réuni plus de 1 400 exposants pendant quatre jours à Villepinte. Leur point commun : l'invention ou la mise en oeuvre de processus de développement durable, de lutte contre la pollution et de protection de l'environnement.
Montre à ozone. Un salon professionnel où l'exposant devient vite le client de son voisin de stand et où règne l'ambiance d'un secteur aux perspectives de croissance plutôt enviables dans le contexte post-Grenelle. Entre engins de chantiers, lève-conteneurs électriques et autres ciments antipollution proposés par des industriels, se glissent quelques innovations émanant de petites structures, en quête de notoriété ou de financement.
Telle cette société du Loir-et-Cher, Celliob, qui a créé un isolant pour le bâtiment à base de déchets de ouate, «un produit propre, éco-conçu, utilisant le moins d'énergie possible», selon son fondateur, Francis Deniau. Ou Cairpol, dont le créateur, Bruno Aubert, a miniaturisé un détecteur du niveau d'ozone et de dioxyde d'azote dans une montre à environ 60 euros, pour prévenir les personnes sensibles comme les asthmatiques, et notamment les enfants, en cas de pic de pollution. «Nous en avons déjà vendues une centaine, dit l'ingénieur installé à Alès (Gard), mais le marché est important : le nombre d'asthmatiques augmente dans le monde.» Une version plus design de la montre sortira