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Libération

Veolia monte son commando de nettoyeurs

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publié le 1er décembre 2007 à 1h49

«Ne sous-estimez pas les convictions environnementales de nos salariés.» Pascal Gauthier, patron d'une filiale de Veolia Propreté présentait mercredi, lors du salon Pollutec (lire ci-contre), la toute nouvelle Veolia Waste Force qui sera opérationnelle en janvier. Son objectif : l'intervention d'urgence sur des sites menacés par des déchets toxiques, sous la direction d'une unité spéciale de l'ONU (1) chargée d'envoyer des équipes d'experts en urgence, à la demande des gouvernements, en cas de catastrophe écologique.

Une vingtaine de volontaires de Veolia sont donc susceptibles d'intégrer ces équipes sur des zones de crise (fuites toxiques, marées noires.) avec l'objectif d'avoir un expert sur place en vingt-quatre heures. «Il sera là pour répondre aux premiers besoins, explique André Zech, cadre d'une filiale de Veolia Propreté et cheville ouvrière du projet. Faire un diagnostic de la situation, s'occuper de la mise en sécurité, réaliser les premières analyses.» Une deuxième équipe, plus spécialisée, rejoindra le site pour approfondir le diagnostic, faire venir du matériel et organiser la sortie de crise. En une dizaine de jours. «Notre mission s'arrête quand la mise en sécurité initiale est achevée, précise André Zech. Nous faisons alors une proposition de gestion post-crise que nous transmettons à l'ONU et à l'Etat local.»

«Procès d'intention». «On a lancé l'idée à quelques-uns, par bouche-à-oreille, raconte un des initiateurs, spé