Inutile de faire des kilomètres - surtout que l'essence est au plus haut - pour traquer le meilleur prix et économiser quelques euros afin de garnir le sapin : le zèbre Tourni-Rebond de Fisher Price est à 59,99 euros chez tout le monde (Auchan, Carrefour, Cora, Casino, Leclerc, Joué Club, la Grande Récré.) à une exception près (Maxi Toys). La poupée Bratz, principale concurrente de Barbie, est à 34,99 euros, tandis que la peluche du chat Moustache fait du surplace à 49,90 euros. Après avoir épluché les catalogues d'une bonne douzaine d'enseignes, l'UFC-Que choisir s'interroge : «On nous dit que les jouets sont vendus à prix coûtant. Ce n'est pas plausible lorsqu'on sait que 70 % des ventes de jouets se font à Noël», explique Jean-Paul Geai, le rédacteur en chef de la revue consumériste.
Acoquinés. Coïncidence, le conseil de la concurrence enquête, avec le concours de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), depuis plusieurs mois sur ces alignements suspects des étiquettes. Le 20 décembre, à quelques jours de Noël, il va rendre son verdict. On saura alors si les larrons de la distribution se sont acoquinés avec les fournisseurs du père Noël. Tout le gratin des deux professions s'est succédé ce week-end devant les sages du conseil de la concurrence pour faire valoir leur défense. Selon le Figaro, Lego serait sur la sellette, soupçonné de s'être entendu avec quasiment tous les réseaux de distribution, de