L'Alliance pour la planète qui regroupe 80 associations, dont Greenpeace et le WWF, a décidé jeudi de suspendre leur participation au Grenelle de l'Environnement. Pour manque de concertation de la part du gouvernement, explique Yannick Jadot, porte parole de L'Alliance, directeur des campagnes de Greenpeace.
Pourquoi ce coup de poing sur la table ?
Parce que nous apprenons les premières mesures issues du Grenelle en même temps que vous, les médias, et que cela nous agace !.
Cela ne correspond pas aux engagements pris par le gouvernement. Le suivi des mesures décidées par le Grenelle devait associer les cinq collèges: collectivités locales, patronat, salariés et associations de protection de l'environnement. Ce n'est pas le cas.
Que pensez-vous des premières mesures annoncées: écopastille, OGM...?
Les engagement pris lors du Grenelle sont remis en cause et selon nous, c'est justement l'absence de processus de suivi qui l'explique.
Ainsi, la suspension du maïs Mon810 jusqu'au 9 février, annoncée aujourd'hui, ne correspond pas à la clause de sauvegarde prévue par la législation européenne qui nécessite de s'appuyer, pour une interdiction, sur des éléments nouveaux scientifiques. Ce gel est seulement ponctuel et n'est qu'une mesure franco-française qui reflète les positions de la FNSEA.
Sur l'écopastille, une mesure qui va dans le bon sens, nous n'avons pas non plus été associés.
La décision du Grenelle portait très explicitement sur