Ça devient difficile à suivre. Les négociations sur les régimes spéciaux à la SNCF et à la RATP deviennent encore plus complexes à décrypter que le plus vicieux des systèmes de décote. Aura-t-on des grèves avant Noël, oui ou non ?
A la SNCF, la CGT et FO disent oui, sans fixer de date (ce qui devrait être fait aujourd'hui). La CFDT a finalement dit non. pour l'instant. A la RATP, la CGT a déposé un préavis pour une grève des métros mercredi prochain.
«Dos». Pourtant, avant-hier, à la SNCF, tout allait bien. La CGT parlait même de «mesures salariales non négligeables» pour pallier la réforme des retraites. et puis, hier, vlan. Dans la matinée, SUD se fait virer d'une réunion entre syndicats par les autres fédérations de cheminots (CGT, CFDT, FO, CFTC, Unsa, CFE/CGC). «SUD s'est mis en dehors du cadre unitaire en déposant dans notre dos des préavis de grève nationaux», explique Didier Le Reste, le patron de la CGT Cheminots.
A la sortie de la réunion, le même Le Reste clame, au nom de l'intersyndicale, que le «principe» d'une nouvelle grève de 24 heures «pour peser sur les négociations» était «acquis». Mais, deux heures plus tard, et après une consultation de son conseil national, la CFDT Cheminot affirme qu'elle n'en sera pas. «On ne sent pas une mobilisation de la base, explique Edgar Stemer, secrétaire général adjoint de la fédé. On fera grève le 20 décembre, si les négos finales ne nous satisfont pas.» Et FO chipote : «Le Re