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«On va vers un recul de l'affichage publicitaire»

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Laure Nicolas, juriste de Résistance à l’agression publicitaire, accueille avec enthousiasme le nouveau règlement local de publicité que le Conseil de Paris a adopté mardi.
par Alexis DANJON
publié le 18 décembre 2007 à 7h00

Le Conseil de Paris a adopté mardi un nouveau règlement local de publicité (RLP), qui devrait être appliqué d'ici deux ans. Laure Nicolas, juriste de Résistance à l'agression publicitaire, une association qui souhaite réduire l'espace publicitaire en France, est «très contente» de ce nouveau RLP.La mairie de Paris vient de voter un nouveau règlement local de publicité…
On est très content. C'est un RLP qui va dans le sens de l'intérêt général et pas dans l'intérêt de quelques uns. C'est une grosse avancée. On va vers un recul de l'affichage publicitaire avec des mesures symboliques, comme la fin des panneaux de 12m² - les fameux 4x3 – ou l'interdiction des publicités à moins de 50 mètres des écoles. Ce nouveau règlement montre qu'il y a une prise de conscience du politique de la saturation du citoyen par la publicité. Mais il n'a rien de révolutionnaire. Certaines villes comme Montpellier, Auxerre ou Villeurbanne ont déjà interdit les «4x3».

Comment pensez-vous que les annonceurs vont réagir?
A mon avis, ils vont attaquer ce RLP sur la forme. Sur le fond, ils ne peuvent rien faire, parce qu'on l'a bétonné. Mais ils peuvent dire que le fait que des associations aient participé aux réunions peut être un motif d'annulation. C'est plus simple, plus radical de faire comme cela. Mais ils ne prendront pas le risque d'attaquer avant les élections, parce que la mairie souhaitait ce nouveau RLP.

Ce nouveau RLP peut-il avoir un