Vulcano est né dans la tête d'Alberic Barbette au début des années 2000. Son idée : consommer moins de carburant en utilisant de l'eau. Cet agriculteur du Nord-Pas-de-Calais reprend alors un prototype américain vieux de dix ans, l'améliore et l'adapte aux moteurs diesel. Cette fois, l'eau n'est plus mélangée directement au carburant mais un «bulleur», sorte d'appendice du moteur contenant de l'eau, enrichit l'air avant qu'il ne pénètre dans le moteur. Les besoins de carburant sont ainsi considérablement réduits et les gaz rejetés moins nocifs. Les premières mises en application du système Vulcano sont réalisées en 2005 sur des moteurs statiques, de type générateur, puis sur des machines agricoles.
Aujourd'hui, Vulcano est une société qui commercialise un système adaptable à tout diesel. Ce système appareille déjà plus de 250 engins agricoles et bateaux de pêche. Il fait économiser jusqu'à 50 % de gazole et réduit considérablement les émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour un tracteur qui roule 750 heures par an, il permet d'économiser 3 000 euros de gasoil.
Depuis septembre, les nouveaux moteurs de l'entreprise équipent des bateaux et des appareils de travaux publics.
En quinze ans le prix du litre de gazole a triplé, passant de 0,17 euro à plus de 0,52 euro pour les professionnels de l'agriculture et de la pêche qui sont exonérés des taxes sur les carburants. Jusqu'à cette année, les marins pêcheurs bénéficiaient d'un mécanisme de compensation de la hausse du prix du ca