Il n'y a pas que la crise des subprimes, la perte de confiance dans les marchés, l'augmentation du prix du pétrole et le contexte de récession américaine pour expliquer la chute des bourses de Paris, Londres ou Francfort. Pour corser le tout, l'UE revoit à la baisse ses prévisions de croissance.Dimanche, le président de la Banque centrale néerlandaise, Nout Wellink, a confirmé le risque d'une croissance plus faible que prévu: «la BCE (Banque centrale européenne, ndlr) prévoit pour tout le monde une croissance de 2% dans l'année en cours. Mais non, en fait, si vous regardez nos publications, c'est 1,5% à 2,5% (car) le monde ne peut pas être si facilement prédit. Et ce que nous voyons, vu les développements actuels, c'est que ce sera plutôt 1,5% que 2,5%».
Alors que les ministres des Finances européens se réunissent lundi et mardi à Bruxelles, la Commission européenne devrait revoir en baisse ses prévisions de croissance pour 2008, actuellement de 2,2%.
Lagarde prône une concertation européenne
Côté gouvernement, la ministre de l'Economie et de l'Emploi Christine Lagarde s'est prononcée en faveur d'une «meilleure gouvernance» en concertation avec ses collègues européens. «L'idée évoquée la semaine dernière avec mes collègues allemands, anglais et italiens de ce que nous devons faire des propositions et mettre en oeuvre une meilleure gouvernance, une meilleure régulation» pour faire face aux dérapages bou
Croissance de l’UE: des prévisions inquiétantes
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par afp
publié le 21 janvier 2008 à 7h00
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