La presse mondiale s’interrogeait avec angoisse mardi sur le sens à donner au «Black Monday» (lundi noir), qui a vu s’effondrer les Bourses de la planète, se demandant si cela ne préfigurait pas le début d’une récession généralisée.
Des centaines de milliards d’euros se sont envolés en fumée lundi sur les Bourses mondiales, à l’exception de Wall Street fermé pour jour férié. De nombreuses places, comme celles d’Europe, ont connu leur plus forte baisse depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Mardi matin, les Bourses de Londres et Paris faisaient du yo-yo, repassant du vert au rouge.
Tandis que le Financial Times de Londres ou le quotidien économique allemand Handelsblatt évoquaient un vent de «panique», certains journaux n'hésitaient pas à employer le mot de «krach», comme le britannique The Independent ou le Financial Times Deutschland. Ces journaux soulignaient que l'effondrement du Dax, l'indice de la place de Francfort, a «fait s'envoler en fumée 63 milliards d'euros».
Le quotidien économique français Les Echos évoque lui auss