Et bientôt, une prime pour la journée pyjama. Aux Pays-Bas, les patrons sont pour le travail à domicile. pour réduire les embouteillages. La Fédération des employeurs et industries néerlandais (VNO-NCW), principale organisation patronale, a été la première, en décembre, à défendre l'instauration d'une prime antibouchons. «L'idée, c'est que tout le monde s'efforce de travailler au moins une journée par semaine à la maison», explique Eddy van Hijum, un député chrétien-démocrate qui soutient aussi le projet. Dans un pays bien trop petit pour la taille de son parc automobile, des millions d'heures ont été perdues dans les bouchons en 2007.
Mais il y a une autre considération de poids derrière le choix des patrons : les salariés ont un meilleur rendement à domicile. Selon le baromètre annuel de Ernst & Young, les Néerlandais passent quatre heures par semaine à des affaires strictement perso, quand ils sont au bureau. A la fin du mois, ce sont deux journées de travail perdues pour les employeurs. A la maison, en revanche, les salariés auraient tendance à se débarrasser du travail en priorité, pour vaquer ensuite à leurs occupations. Beaucoup d'entreprises invitent leurs cadres à rester chez eux, une pratique à laquelle seulement 15 % des patrons néerlandais, selon Ernst & Young, restent opposés. Dans le pays le mieux connecté d'Europe à Internet, l'activité professionnelle en ligne ne pose guère de problème.
Personne ne s'est exprimé contre la prime antibouchons, encore à l'é