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Libération

La presse anglo-saxonne pointe les ressemblances entre Jérôme Kerviel et Nick Leeson

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La presse économique anglo-saxone fait un parallèle entre l'affaire de la Barings en 1995 et celle de la Société générale.
par c.b et T.r
publié le 25 janvier 2008 à 7h00

John Gapper, chroniqueur du Financial Times, sur son blog, pointe la ressemblance frappante entre le trader de la Société générale et Nick Leeson, qui avait causé la chute de la banque Barings en 1995.Dans les deux cas, on a affaire à des hommes jeunes, qui ont joué avec d'énormes sommes sans que leur banque soit au courant.

Dans les deux cas, les employés ont travaillé au sein des back offices où leurs compétences étaient saluées, avant d'obtenir une promotion et d'agir directement sur les transactions.

De même, ils ont tous les deux commis leurs forfaits pendant très longtemps avant d'être découvert : 2 ans pour perdre 860 milions de livres pour Leeson, plusieurs mois pour accuser 5 milliards de pertes pour Kiervel.

John Gapper conclut par le désintéressement relatif des deux hommes, ne réalisant pas de profits personnels, espérant seulement passer pour de formidables "traders".

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The Economist, quant à lui, s'étonne de ce qu'un employé seul puisse effectuer de telles opérations en toute discrétion, surtout dans une société qui a été sacrée meilleure banque 2007 pour ses produits dérivés d'actions par le magazine Banker.

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