«C'est comme un accord de paix», sourit Bertrand Delanoë devant Bill Gates, quelques secondes avant la signature d'un partenariat numérique entre la Ville de Paris et Microsoft hier matin. C'est assurément une plaisanterie, car entre le maire de la capitale et le cofondateur du géant informatique, le temps est au beau fixe. Le premier est «fier» d'accueillir le second qui «a fait progresser la connaissance, le dynamisme économique et les valeurs». et qui multiplie les sourires entendus. Objectifs de la convention signée à l'Hôtel de Ville : lutter contre l'exclusion sociale et la fracture numérique d'abord ; favoriser l'innovation ensuite.
«Pas compris». Concrètement, il s'agit d'aider au retour à l'emploi d'une centaine de personnes, informaticiens au chômage et jeunes qui seront initiés aux joies de l'informatique par Microsoft. Et de former des animateurs numériques «là où sont accueillis les plus exclus», selon Delanoë, c'est-à-dire les Centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Un autre projet, Porte de Montreuil, qui mêle sport réel et sport sur console (Xbox, ça va sans dire), a aussi été développé par les équipes de Microsoft et de la Ville de Paris. Mais Delanoë l'avoue : «Bill Gates et moi, on n'a pas totalement compris ce que c'était !»
Côté innovation, 40 start-up parisiennes dans les domaines du design numérique et de la protection de l'environnement seront épaulées chaque année, contre 20 pour le moment. Et Microsof