L'Automotrice grande vitesse (AGV) a été présentée ce mardi près de la Rochelle par le groupe ferroviaire Alstom en présence de Nicolas Sarkozy. Ce prototype de train à grande vitesse se veut plus rapide, plus spacieux et plus « propre » que le TGV.
"Ce lancement de l'AGV marque l'aboutissement du renouveau d'Alstom. Un renouveau qui survient après une crise terrible en 2004 qui menaçait l'existence même de l'entreprise",
a déclaré Nicolas Sarkozy, qui avait contribué au sauvetage d'Alstom lorsqu'il était ministre des Finances.
"Ce renouveau est avant tout votre oeuvre, l'oeuvre des salariés et des sous-traitants",
a poursuivi le chef de l'Etat, qui venait de visiter l'usine d'Alstom d'Aytré, près de La Rochelle.
"Nous avons engagé cet effort financier au moment où Alstom était dans les plus graves difficultés, car nous voulions privilégier le développement à long terme de l'entreprise malgré la crise du moment", a affirmé quant à lui Patrick Kron, PDG du groupe Alstom.
L'AGV arrive sur le marché "au moment où la très grande vitesse ferroviaire entre dans une nouvelle phase de son expansion", à la fois en Europe mais aussi dans de nombreux pays en développement, a ajouté Patrick Kron.
L'AGV, qu'Alstom n'hésite pas à comparer à l'avion géant A380, est conçu pour rouler plus vite que le TGV: 350, voire 360 km/h, contre 320 km/h maximum pour le TGV Est.
Autre particularité : l'AGV possède une motorisation répartie sur toutes les voitures du train, p