Le niveau de pollution est 1,5 à 3 fois plus élevé le long du périphérique que dans les quartiers avoisinants, en fonction de la configuration de la voirie, relève une étude d’Airparif réalisée autour de la Porte de Gentilly à Paris.
Cette étude publiée mercredi s’est appuyée sur 79 points de mesure mis en place pendant un mois (24 octobre au 21 novembre 2006) sur une longueur de 1,7 km.
Trois polluants liés au trafic routier ont été mesurés: le dioxyde d’azote, le benzène et les particules, réglementés pour leurs effets sur la santé. Les mesures, réalisées sur une bande de 300 mètres de large centrée sur le périphérique, montrent un dépassement des normes de qualité à proximité de l’artère.
L'étude montre un impact du trafic routier variable selon la configuration de la voirie et le type de polluant. Les objectifs de qualité pour le dioxyde d'azote (40 microgrammes/m3 d'air) sont dépassés en moyenne sur une bande de 200 m de part et d'autre du périphérique. Les niveaux de benzène et de particules sont «problématiques aux abords immédiats du périphérique sur une bande de quelques dizaines de mètres», indique l'étude.
De très nombreux bâtiments se situent à proximité immédiate du périphérique à la Porte de Gentilly, notamment la cité Universitaire (dont la maison du Liban se trouve à moins de 10 mètres).
La pollution n’est que partiellement atténuée par les bâtiments: dans une maison de retraite proche de l’axe routier, les niveaux de monoxyde d’azote et de benzène sont q