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Libération

Veolia espère attirer le «Clemenceau» à Bordeaux

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publié le 6 février 2008 à 2h13

Quelques semaines avant la désignation de l'industriel chargé de gérer la fin de vie du porte-avions Clemenceau, Veolia Propreté a annoncé la création à Bordeaux d'un centre de démantèlement de vieux bateaux, qui pourra notamment accueillir les navires militaires. L'industriel est en effet candidat, ainsi que son concurrent Suez, et trois autres sociétés, à la déconstruction de la coque de l'ancien porte-avions. Lequel patiente au port de Brest depuis deux ans, après plusieurs semaines d'errance en mer pour tenter d'aller se faire désamianter en Inde.

Cale sèche. L'appel d'offres lancé par le ministère de la Défense devrait être tranché dans le courant du mois de février. Tant que ce marché n'est pas attribué, Veolia ne veut faire aucun commentaire sur l'opération. La société se refuse aussi à parler de calendrier.

Le préfet de la Gironde vient de donner son feu vert pour lancer l'exploitation du site de Bassens, sur le port autonome de Bordeaux. Et elle espère évidemment que le Clemenceau sera son premier chantier. Mais c'est à peine si elle concède qu'effectivement le résultat de l'appel d'offres risque «d'influencer» la rapidité de mise en service des installations.

Le site est en tout cas parfaitement adapté pour accueillir des bateaux de ce type, puisqu'il bénéficie d'une cale sèche particulièrement longue, de 235 mètres, qui le rend accessible aux navires de 50 000 tonnes, et de 8 mètres de tirant d'eau. Il est par ailleurs équipé de deux grues. Et il