En cette période troublée pour la finance (crise des subprimes, volatilité des Bourses, perte de 5 milliards d'euros de la Société générale.), il est bon de rappeler qu'il existe une organisation chargée de réguler tout ce monde un peu fou. Il s'agit du Forum de stabilité financière (FSF), une institution qui dépend du G7. Et, cela tombe bien, le FSF a publié samedi, en ouverture de la réunion des ministres des Finances des sept pays les plus riches à Tokyo, un rapport préliminaire sur les réactions à adopter face à la crise.
«Confiance». Le message principal tient en un credo simple : la «transparence» pour rétablir la «confiance». «La tâche la plus immédiate pour les participants sur le marché est de reconstruire la confiance dans la solvabilité et la robustesse des institutions financières, explique le communiqué. C'est la condition nécessaire pour rétablir une liquidité adéquate sur le marché.» Ce qui passe par une opération vérité sur les comptes des banques. «Les entreprises doivent reconnaître la valeur de marché réaliste de leurs actifs et les incertitudes qui pèsent sur ces actifs. Plus vite cela arrivera, plus vite les acheteurs reviendront», conclut le FSF.
Il est vrai que, depuis que la crise des subprimes a éclaté en août, chaque banque soupçonne sa concurrente d'avoir perdu des fortunes et d'être incapable de rembourser ses créanciers. Défiance qui a entraîné un assèchement du crédit, ce qui a contribué à accélérer la crise. A c