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Les deux cadres de l'usine Kleber à Toul ont été relâchés

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Ils étaient séquestrés depuis jeudi par leurs ouvriers, qui protestent contre les mesures liées à la fermeture de l'usine en 2009.
par Liberation.fr (Source AFP)
publié le 15 février 2008 à 7h00

Les deux cadres séquestrés depuis jeudi matin à l'usine Kléber de Toul, en Meurthe-et-Moselle, que Michelin va fermer l'an prochain, ont été relâchés dimanche vers 14 heures et ont quitté le site. Michelin s'est dit prêt, dimanche matin, à «faire évoluer le plan d'accompagnement» pour le personnel de son usine, considérant toutefois la libération de ses deux cadres comme un «pré requis».

Samedi, les délégués des syndicats CGT et FO avaient indiqué au médiateur nommé samedi pour renouer le fil du dialogue, vouloir discuter sur la base d'une indemnité de 3.000 euros par année d'ancienneté avec un plancher minimum de 30.000 euros en cas de licenciement. Selon Jacques Auxerre, délégué FO, la direction s'est engagée, en présence de la directrice départementale du travail, sur une indemnité de 2.500 euros par an, alors qu'elle évoquait auparavant 2.000 euros.


Les deux cadres étaient retenus dans l’usine depuis jeudi matin, à la suite d’une réunion avec les organisations syndicales portant sur les mesures d’accompagnement. Mécontents des réponses qui leur étaient apportées, les ouvriers ont décidé de ne pas laisser sortir les deux hommes. Un troisième salarié, chef d’équipe chez Kléber, a été évacué vendredi matin, a déclaré Guy Pernin, représentant CGT de Kléber-Toul.

Le patron de Michelin a multiplié les déclarations positives: l'entreprise «ne laissera pas tomber» les salariés, «ce que nous avons offert est parmi ce qui a été offert de mieux», Michelin s'engage à