Le prix du pétrole brut a dépassé mercredi le cap de 110 dollars le baril pour la première fois de l’histoire, et a encore grimpé ce jeudi matin jusqu’à 110,34 dollars le baril à New York, alors même que la reconstitution des stocks américains plaidait plutôt pour un tassement des cours de l’or noir.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril a terminé la séance tout près de ce seuil symbolique de 110 dollars. Par rapport à la veille, il a gagné 1,17 dollar, à 109,92 dollars, un nouveau record de clôture.
Le marché du pétrole a une nouvelle fois balayé ses records de la séance précédente, aussi bien à New York qu’à Londres, et continué de repousser plus loin ses sommets, parallèlement à une nouvelle chute du dollar qui pousse les investisseurs vers les marchés de matières premières.
A Londres, le Brent de la mer du Nord, qui est plus lourd et plus soufré que le brut coté à New York, et par conséquent généralement un peu moins cher, a lui franchi pour la première fois les 106 dollars le baril, pour inscrire un nouveau record à 106,45 dollars. Il a finalement clôturé à 106,27 dollars, sur un bond de 1,02 dollar.
Depuis plusieurs jours, les seuils symboliques sont tombés les uns après les autres, en parallèle, sur le marché du pétrole et sur le marché des changes.
En effet, du côté des devises, c’est la barre des 1,55 dollar pour un euro qui a été passée pour la première fois. Le dollar a chuté jusqu’à 1,5570 dollar