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Analyse

Medef-UIMM, la guerre d'usure continue

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publié le 19 mars 2008 à 2h46

Rien n'est réglé entre le Medef et sa fédération de la métallurgie, l'UIMM. Sous la pression de quelques grands patrons, la présidente du Mouvement des entreprises de France, Laurence Parisot, et celui de l'Union des industries et métiers de la métallurgie, Frédéric Saint-Geours, ont convenu d'afficher un même souci de calmer le jeu, en prônant l'un et l'autre la modernisation des structures de représentation patronale. Mais sur le fond, le bras de fer continue.

«Crédibilité». Hier, la présidente du Medef a rappelé sa volonté de remettre à plat l'ensemble des mandats exercés en son nom dans les instances paritaires. «Cette question est essentielle, car il y a derrière un enjeu de crédibilité et d'éthique», a-t-elle expliqué, rendant compte de la réunion de la Commission exécutive de l'organisation patronale qui se tenait lundi à Paris. «Il ne peut pas y avoir de monopole des mandats», a-t-elle assuré, alors que l'UIMM a toujours considéré une partie d'entre eux comme sa chasse gardée.

Interrogé la veille par le Figaro, Saint-Geours avait proposé pour les postes clés de président de l'Unédic (assurance chômage) et de l'Agirc (retraite des cadres) les noms de Jean-Luc Vergne et de Philippe Vivien, respectivement DRH de PSA et d'Areva, des entreprises adhérentes de l'UIMM. «C'estune excellente nouvelle qu'il y ait des candidatures», a répliqué Parisot, mais «elles seront examinées de manière professionnelle» par le comité des mandats du M